La Corée du Nord a fait savoir, ce mercredi 31 mai, avoir lancé un satellite de reconnaissance militaire mais qui s’est ensuite abîmé en mer. Une telle initiative a créé de la panique au Japon et en Corée du Sud. 

Au Japon, une alerte au missile a été lancée. Les autorités nippones dans le département japonais d’Okinawa (sud), ont demandé à la population de se mettre à l’abri. L’alerte a été levée 30 minutes plus tard par le gouvernement.

Alors qu’en Corée du Sud une alerte d’urgence critique a été émise par la mairie de la capitale sud-coréenne à 06H41 (21H41 GMT) accompagnée d’une sonnerie tonitruante sur tous les téléphones mobiles de la ville. Ce qui a rendu furieuse la population sud-coréenne.

Selon l’agence centrale de presse d’Etat nord-coréen, KCNA, la nouvelle fusée qui transportait les satellites Cheollima-1 s’est abîmée dans la mer jaune. Un échec causé par  « une perte de poussée due à un démarrage anormal du moteur du deuxième étage, après la séparation du premier étage pendant un vol normal », rapporte Afp.

Selon ce que rapporte l’Afp, Les Etats-Unis condamne ce lancement qui utilise « la technologie des missiles balistiques » et « risque de déstabiliser la situation sécuritaire dans la région et au-delà », a estimé Adam Hodge, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain.

Il est aussi  rapporté que Pyongyang avait annoncé mardi qu’il allait mettre en orbite un satellite espion afin de « faire face aux actions militaires dangereuses des Etats-Unis et de leurs vassaux ». Le régime informe généralement sur ses programmes spatiaux présentés comme pacifiques, et avait prévenu que ce lancement interviendrait entre le 31 mai et le 11 juin.

Crédit photo : (STR / KCNA VIA KNS / AFP)