L’administration du président Nayib Bukele se montre intransigeante : l’ex président du Salvador Mauricio Funes et son ancien ministre de la justice, David Munguia Payès, sont condamnés à 14 et 18 ans de prison pour leur liaison avec des groupes criminels salvadoriens.
Né le 24 juillet 1981 à San Salvador, Nayib Bukele est le plus jeune président qui assure une réforme drastique tant sur le plan administratif que sur le plan sécuritaire. le San Salvador connaît une crise majeure causée par la guerre entre des gangs rivaux, depuis les années 1990.
Ainsi, avec sa politique contre la corruption et la criminalité au salvador, la justice a condamné l’ancien Président Mauricio FUNES qui avait dirigé ce pays dans les années 2009 – 2014 à 14 ans de prison et son ex-ministre de la justice à 18 ans de prison.
Le “Fiscalìa general de la republica del salvador” affirme avec fermeté qu’il a beaucoup de preuves prouvant la culpabilité de ces anciens responsables. Ils « ont permis aux bandes criminelles de se renforcer économiquement et territorialement en échange de la réduction du taux d’homicide entre 2011 et 2013 afin que le gouvernement en place en tire bénéfice et de le favoriser pour les élections », affirme le parquet
Ces informations ont été rapportées par le procureur général salvadorien, Rodolfo Delano, via son compte Twitter : « Nous avons pu vérifier que ces deux anciens fonctionnaires, qui avaient l’obligation de protéger les Salvadoriens, ont négocié leurs vies en échange de faveurs électorales, en agissant comme des membres de gangs, nous continuons à nous battre pour que leur mort ne reste pas impunie».
Mauricio Funes, après son mandat, a dû quitter son pays natal pour s’y rendre au Nicaragua en 2016. Le Nicaragua lui a accordé la nationalité nicaraguayenne qui exclut toute possibilité d’extradition.
Le gouvernement de Nayib Bukele ne cesse de travailler malgré la critique et la prise de position de certains opposants farouches , des ONG des Droits de l’Homme et surtout la communauté internationale qui ne cessent de qualifier son gouvernement de dictatorial.
Martial Mayard