Entre le 8 et le 14 février 2025, les attaques armées et les déplacements internes dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince sont considérables, affectant des milliers de personnes, selon le rapport de l’Office pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), publié le 20 février 2025. La crise humanitaire en Haïti en 2025 montre une aggravation de la situation.
En Haïti, les attaques à Kenscoff, qui ont débuté le 27 janvier se poursuivent et entraînnent de nouveaux déplacements de population. Selon le dernier rapport de l’OIM, la violence des groupes armés a contraint 4 169 personnes, soit 881 ménages, à fuir leurs maisons.
Parmi ces personnes, 2 954, soit 71 %, ont trouvé refuge chez des familles d’accueil. 1 215 personnes, soit 29 %, se trouvent dans quatre nouveaux sites de déplacés. La crise humanitaire en Haïti en 2025 continue d’affecter gravement les populations locales.
Le 13 février, des groupes armés ont incendié l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH). L’hôpital est fermé depuis février 2024 en raison d’attaques précédentes. Seuls 41 % des établissements de santé disposant de lits sont pleinement opérationnels, aggravant ainsi la crise sanitaire, selon l’OCHA.
L’OCHA affirme que 46 millions de dollars ont été fournis pour mettre en œuvre un plan de réponse humanitaire en Haïti, soit 5,1 % du total nécessaire de 908,2 millions de dollars. L’ONU lance un appel aux dons pour soutenir 3,9 millions de personnes en 2025, soulignant ainsi l’urgence de la crise humanitaire en Haïti en 2025.
Les attaques armées et les déplacements massifs continuent de fragiliser la situation humanitaire à Port-au-Prince et ses environs. Plus d’un million de déplacés sont touchés. Les familles d’accueil et les sites de déplacés peinent à fournir un soutien adéquat aux personnes déplacées.
Les conditions de vie dans les sites de déplacés sont extrêmement précaires. Les infrastructures sont insuffisantes. L’accès aux services de base tels que l’eau potable, l’alimentation et les soins de santé est très limité. La promiscuité et le manque d’hygiène augmentent les risques de maladies, notamment le choléra, qui a fait ressurgir des cas en 2024 avec 10 556 cas et 162 décès, selon l’OMS.